Dis moi, très chère...
Que dirais-tu, si tu le veux,
De se promener la bas, tous les deux ?
J'aggriperais mes doigts aux tiens,
Nous irions ainsi, main dans la main.
Entends-tu poindre, la-bas au loin
Ce bruissement, signe d'un doux destin ?
J'aime à penser que tu ressens, comme moi,
Le désir d'un contact plus fort, moins froid.
La beauté de ces lieux, aussi grande soit-elle,
N'a d'égale à mes yeux que cette belle demoiselle
Qui se tient à mes côtés,
Tremblante d'un baiser.
Grand fou que je suis, ce rêve délicieux
Ne sera hélas qu'un de ces songes malheureux
Qui me torturent l'esprit,
Qui ne prendront jamais vie...